La deuxième phase de la pandémie du COVID-19 a débuté (Modèle en 3 phases pour la lutte contre les pandémies dans les entreprises) et est différente de la première phase dans les points suivants:
- durée
- organisation, tâches et mesures
- fidélité et confiance des collaborateurs
La plupart du temps, les entreprises n’ont pas d’organe de crise qui a pour seule fonction de gérer une crise. Par conséquent, les membres de l’Etat major de crise ont dû, lors de la première phase, adapter leur activité habituelle, ce qui s’est avéré exigeant à partir du moment où la charge de travail a augmenté rapidement en mars. Les entreprises doivent à présent se demander dans quelle mesure leurs organes de crise sont prêts à affronter la deuxième phase et à défaut, quel développement ou quel renforcement supplémentaire est nécessaire. JDMT estime que la nécessité d’une organisation en tant qu’Etat major, analogue à la doctrine de l’armée suisse, reste valable lors de la deuxième phase. De plus, JDMT est persuadé que les tâches des organes de crise ne seront pas moindres mais différentes lors de la deuxième phase que lors de la première phase.
Cette perte de l’unanimité et d’unité se ressentira également au sein des entreprises. De plus, des tensions supplémentaires risquent de venir s’ajouter en fonction du développement de la situation. La politique de On & Off qui nous attend aura également un impact sur les mesures à prendre au sein de l’entreprise, qu’il faudra réaliser, supprimer ou réactiver. Les organes de direction des entreprises courent ainsi le risque de perdre en crédibilité, ce qui à son tour, à un effet néfaste sur l’état des collaborateurs.
On peut partir du principe que COVID-19 va engendrer des périodes d’escalade et de désescalade. Puisque le taux d’exposition et donc d’immunité de la population depuis le début de la pandémie reste bas, que le virus se propage extrêmement rapidement et qu’aucun vaccin n’est pour l’instant disponible, les autorités vont mettre en place des mesures permettant à tout moment la prise en charge de toutes les hospitalisations liées au COVID-19. Si dans ce contexte, l’intensité du COVID-19 vacille sans aller ni clairement en s’améliorant ou clairement en se péjorant, le soutien à la population ou aux collaborateurs dans les entreprises va être alourdi.
- les organes de direction dans les entreprises doivent se préparer à une prolongation de la crise jusqu’au début de l’année 2021 et doivent se concentrer sur les questions stratégiques liées à la pandémie et l’entreprise en mettant l’accent sur le leadership
- les organes de direction de crises doivent assurer l’organisation et les ressources afin d’être efficaces et garantir une pérennité jusqu’à au début de l’année 2021
- pour des tâches opérationnelles dans la lutte contre la pandémie dans les entreprises (normes, FAQs, conseil et information des collaborateurs, logistique de pandémie,…), il faut se faire conseiller par des professionnels du domaine p.ex. un Pandemic Operations Centre, comme JDMT le propose